Notes du chapitre X
(1)
L'expression dont se servent Zozime et Zonare peut
signifier également que Marinus commandait une centurie,
une cohorte ou une légion.
(2)
Il naquit à Bubalie, petit village de la Pannonie.
(Eutrope, IX; Victor, in Cæsarib. et epit.) Cette circonstance,
à moins qu'elle ne soit purement accidentelle, semble
détruire l'opinion qui faisait remonter l'origine de ce
prince aux Decius. Six cents ans d'illustration avaient anobli
cette famille; mais les Decius n'avaient d'abord été que
des plébéiens d'un mérite distingué : on les voit paraître
parmi les premiers qui partagèrent le consulat avec les superbes
patriciens. Plebeiæ Deciorum animæ, etc. Juvénal,
sat. VIII, 254. Voyez le beau discours de Decius, dans
Tite-Live, X, 9, 10.
(3)
Zozime, l. I, p. 20; Zonare, l. XII, p. 624, édition
du Louvre.
(4)
Voyez les préfaces de Cassiodore et de Jornandès. Il
est surprenant que la dernière ait été omise dans l'excellente
édition des écrivains goths, donnée par Grotius.
(5)
Les Goths ont habité la Scandinavie, mais n'en sont
point originaires. Cette grande nation était anciennement
de la race des Suèves; elle occupait, du temps de Tacite
et long-temps auparavant, le Mecklenbourg, la Poméranie,
la Prusse méridionale et le nord-ouest de la Pologne. Peu
avant la naissance de Jésus-Christ, et dans les premières
années qui la suivirent, ils appartenaient à la monarchie de
Marbod, roi des Marcomans; mais Gotualda, jeune prince
goth, les délivra de cette tyrannie, et établit lui-même son
pouvoir sur le royaume des Marcomans, déjà très-affaibli
par les victoires de Tibère. La puissance des Goths, à cette
époque, doit avoir été assez grande; ce fut probablement
d'eux que le Sinus Codanus (mer Baltique) prit ce nom,
comme il prit celui de mare Suevicum et de mare Venedicum
lors de la supériorité des Suèves proprement dits et des
Vénèdes. L'époque à laquelle les Goths ont passé en Scandinavie
est inconnue. Voyez Adel., Hist. anc. des Allem.,
p. 200; Gatterer, Essai d'une Histoire univers., p. 458.
(Note de l'Éditeur.)
(6)
Jornandès cite, d'après l'autorité d'Ablavius, quelques
anciennes chroniques des Goths composées en vers. De
Reb. geticis, c. 4.
(7)
Jornandès, c. 3.
(8)
Voyez les extraits assez étendus des ouvrages d'Adam
de Brème, et de Saxon le Grammairien, qui se trouvent
dans les Prolégomènes de Grotius. Adam de Brème écrivait
en 1077, et Saxon le Grammairien vers l'année 1200.
(9)
Voltaire, Histoire de Charles XII, l. III. Lorsque les
Autrichiens demandaient du secours à Rome contre Gustave-Adolphe,
ils ne manquaient jamais de représenter ce conquérant
comme le successeur direct d'Alaric. Harte, Hist.
de Gustave, vol. II, p. 123.
(10)
Voyez Adam de Brème, dans les Prolégomènes de
Grotius, p. 104. Le temple d'Upsal fut détruit par Ingo,
roi de Suède, qui monta sur le trône en 1075; et environ
quatre-vingts ans après, on éleva sur ses ruines une cathédrale
chrétienne. Voyez l'Histoire de Suède, par Dalin,
dans la Bibliot. raisonnée.
(11)
Mallet, Introd. à l'Hist. du Danemarck.
(12)
Mallet, c. IV, p. 55, a tiré de Strabon, de Pline, de
Ptolémée et d'Etienne de Byzance, les vestiges de ce peuple
et de cette ville.
(13)
Il ne peut l'être : Bayer a prouvé que la ville d'Asof
ne paraissait que dans le douzième siècle de l'histoire. Voyez
sa dissertation sur l'histoire d'Asof, dans le deuxième volume
de la collection de l'Hist. russe. (Note de l'Édit.)
(14)
Il est difficile d'admettre comme un fait authentique
l'expédition merveilleuse d'Odin, qui pourrait fournir le
sujet d'un beau poëme épique, en faisant remonter à une
époque si mémorable l'inimitié des Goths et des Romains.
Selon le sens le plus naturel de l'Edda, et l'interprétation
des plus habiles critiques, As-gard n'est point réellement
une ville de la Sarmatie asiatique : c'est le nom du séjour
mystérieux des dieux; c'est l'Olympe de la Scandinavie. Le
prophète était supposé en descendre, lorsqu'il vint annoncer
sa nouvelle religion à la nation des Goths, qui étaient déjà
établis dans la partie méridionale de la Suède.
On peut consulter sur ce sujet une lettre curieuse du Suédois
Ihre, conseiller de chancellerie à Upsal, imprimée à Upsal, chez
Edman, en 1772, et traduite en allemand par M. Schlœzer, à Gœttingue,
chez Dieterichs, 1773. (Note de l'Éditeur.)
(15)
Tacite, Germ., 44.
(16)
Tacite, Ann., II, 62. Si l'on pouvait ajouter foi aux
voyages de Pythéas de Marseille, il faudrait convenir que
les Goths avaient passé la mer Baltique au moins trois cents
ans avant Jésus-Christ.
(17)
Ptolémée, l. II.
(18)
Par les colonies allemandes qui suivirent les armes des
chevaliers teutoniques. Ces aventuriers terminèrent, dans le
treizième siècle, la conquête et la conversion de la Prusse.
(19)
Pline (Hist. nat., IV, 14) et Procope (in Bell. vand.,
l. I, c. I) ont suivi la même opinion. Ces deux auteurs
vivaient dans des siècles éloignés, et ils employèrent différentes
voies pour chercher la vérité.
Cette opinion est peu vraisemblable. Les Vandales et les Goths
appartenaient également à la grande division des Suèves, mais ces
deux tribus étaient très-différentes. Ceux qui ont traité cette partie
de l'histoire me paraissent avoir négligé de remarquer que les anciens
donnaient presque toujours le nom du peuple puissant et vainqueur
à toutes les tribus faibles et vaincues : ainsi Pline appelle Vindili,
Vandales, tous les peuples du nord-est de l'Europe, parce qu'à cette
époque les Vandales étaient sans doute la tribu conquérante. César,
au contraire, rangeait sous le nom de Suèves plusieurs des tribus
que Pline met sous celui de Vandales, parce que les Suèves proprement
dits étaient alors la tribu la plus puissante de la Germanie.
Quand les Goths, devenus à leur tour conquérans, eurent soumis
les peuplades qui se trouvaient sur leur chemin, ces peuplades perdirent
leur nom en perdant leur liberté, et devinrent d'origine gothique.
Les Vandales eux-mêmes furent considérés alors comme des
Goths; les Hérules, les Gépides, etc., eurent le même sort. Une origine
commune fut ainsi attribuée à des peuples qui n'avaient été réunis
que par les conquêtes d'une nation, et cette confusion a causé
une foule d'erreurs en histoire. (Note de l'Éditeur.)
(20)
Les Ostrogoths et les Visigoths, ou les Goths orientaux
et occidentaux, avaient été ainsi désignés lorsqu'ils
habitaient la Scandinavie. Par suite, dans toutes leurs
marches et dans tous leurs établissemens, ils conservèrent
avec leurs noms la même situation respective qui les leur
avait fait donner. La première fois qu'ils sortirent de Suède,
la colonie, dans son enfance, était contenue dans trois
vaisseaux. Un de ces bâtimens, qui n'était pas si bon voilier
que les deux autres, fut retardé dans sa route, et l'équipage,
qui forma ensuite une grande nation, reçut le
nom de Gépides ou Traîneurs. Jornandès, c. 17.
Ce n'est point en Scandinavie que les Goths ont été divisés
en Ostrogoths et Visigoths; cette division eut lieu après leur irruption
en Dacie au troisième siècle : ceux qui venaient du Mecklenbourg
et de la Poméranie furent appelés Visigoths, ceux qui venaient
du midi de la Prusse et du nord-ouest de la Pologne se nommaient
Ostrogoths. Adel., Hist. anc. des Allem., p. 202; Gatt., Hist univ.,
p. 431. (Note de l'Éditeur.)
(21)
Voyez un fragment de Pierre Patrice, dans l'ouvrage
intitulé, Excerpta legationum; et pour la date la plus
probable, voyez Tillemont, Histoire des Empereurs, t. III,
p. 346.
(22)
Omnium harum gentium insigne, rotunda scuta, breves
gladii, et erga reges obsequium. Tacite, Germ., 43. Le commerce
de l'ambre procura vraisemblablement du fer à la nation
des Goths.
(23)
Jornandès, c. 13, 14.
(24)
Les Hérules et les Bourguignons sont particulièrement
nommés. Voyez l'Histoire des Germains, par Mascou,
l. V. Un passage de l'Histoire Auguste, p. 28, paraît faire
allusion à cette grande migration. La guerre des Marcomans
fut occasionée en partie par la pression des tribus barbares,
qui fuyaient devant les armes de Barbares plus septentrionaux.
(25)
D'Anville, Géographie ancienne, et la troisième partie
de son incomparable carte d'Europe.
(26)
Tacite, Germ., 46.
(27)
Cluvier, Germ. ant., l. III, c. 43.
(28)
Les Bastarnes ne sauraient être regardés comme originaires
de la Germanie : Strabon et Tacite paraissent en
douter; Pline est le seul qui les appelle positivement Germains :
Ptolémée et Dion les traitent de Scythes, dénomination
vague à cette époque de l'histoire; Tite-Live, Plutarque
et Diodore de Sicile les nomment Gaulois, et cette
opinion est la plus vraisemblable. Ils descendaient des Gaulois
venus en Germanie sous la conduite de Sigovèse. On
les trouve toujours associés à des tribus gauloises, telles que
les Boïens, les Taurisques, etc., et non aux tribus germaniques :
les noms de leurs chefs ou princes, Chlonix, Chlondicus,
Deldon, ne sont pas des noms germains. Ceux qui
s'étaient établis dans l'île Peuce, sur le Danube, prirent le
nom de Peucins.
Les Carpiens paraissent en 237 comme une tribu suève
qui fit une irruption dans la Mœsie. Dans la suite ils reparaissent
sous les Ostrogoths, avec lesquels ils se sont probablement
amalgamés. Voy. Adel., Hist. anc. des All., p. 236
et 278. (Note de l'Éditeur.)
(29)
Les Vénèdes, les Slaves et les Antes étaient trois
grandes tribus du même peuple. Jornandès, c. 24.
Ces trois tribus formaient la grande nation des Slaves.
(Note de l'Éditeur.)
(30)
Tacite mérite certainement ce titre, et même sa prudente
incertitude prouve l'exactitude de ses recherches.
(31)
Jac. Reineggs croit avoir trouvé dans les montagnes
du Caucase quelques descendans de la nation des Alains;
les Tartares les appellent Edeki-Alan : ils parlent un dialecte
particulier de l'ancienne langue des Tartares du Caucase.
V. J. Reineggs, Descr. du Caucase (en allem.), p. II,
p. 15. (Note de l'Éditeur.)
(32)
Histoire généalogique des Tartares, p. 593. M. Bell
(vol. II, p. 379) traversa l'Ukraine, en voyageant de Pétersbourg
à Constantinople. La face du pays représente
exactement aujourd'hui ce qu'il était autrefois, puisque
entre les mains des Cosaques il reste toujours dans un état
de nature.
(33)
Aujourd'hui Prebislaw, chez les Bulgares. D'Anville,
Géogr. anc., t. I, p. 31. (Note de l'Éditeur.)
(34)
Dans le seizième chapitre de Jornandès, au lieu de
secundo Mœsiam, on peut substituer secundam, la seconde
Mœsie, dont Marcianopolis était certainement la capitale.
(Voyez Hiéroclès, de Provinciis, et Wesseling, ad. locum,
p. 636, Itineraria.) Il est étonnant qu'une faute si palpable
du copiste ait échappé à la correction judicieuse de
Grotius.
(35)
Le lieu qu'occupait cette ville est encore appelé Nicop.
La petite rivière sur les bords de laquelle elle était située
tombe dans le Danube. D'Anville, Géogr. anc., t. I, p. 307.
(36)
Aujourd'hui Philippopolis ou Philiba; sa situation
entre des collines la faisait aussi appeler Trimontium. D'Anville,
Géogr. anc., t. I, p. 295. (Note de l'Éditeur.)
(37)
Etienne de Byzance, de Urbibus, p. 740; Wesseling,
Itineraria, p. 136. Zonare, par une méprise singulière, attribue
la fondation de Philippopolis au prédécesseur immédiat
de l'empereur Dèce.
(38)
Ammien, XXXI, 5.
(39)
Aurelius-Victor, c. 29.
(40)
Les mots victoriæ carpicæ, qui se trouvent sur quelques
médailles de l'empereur Dèce, insinuent ces avantages.
(41)
Claude, qui régna depuis avec tant de gloire, gardait
les Thermopyles avec deux cents Dardaniens, cent hommes
de cavalerie pesante et cent soixante de cavalerie légère,
soixante archers crétois, et mille hommes de nouvelles troupes
bien armées, Voyez une lettre originale de l'empereur
à cet officier, dans l'Hist. Auguste, p. 200.
(42)
Jornandès, c. 16-18; Zozime, l. I, p. 22. Il est aisé
de découvrir, dans le récit général de cette guerre, les préjugés
opposés de l'auteur grec et de l'historien des Goths.
Ils ne se ressemblent que par le manque d'exactitude.
(43)
Montesquieu, Grandeur et décadence des Romains,
c. 8. Il parle de la nature et de l'usage de la censure avec
sa sagacité ordinaire et avec une précision peu commune.
(44)
Vespasien et Titus furent les derniers censeurs. (Pline,
Hist. nat., VII, 49; Censorin, de Die natali.) La modestie
de Trajan ne lui permit pas d'accepter un honneur dont il
était digne, et son exemple fut une loi pour les Antonins.
Voyez le Panégyrique de Pline, c. 45 et 60.
(45)
Malgré cette exemption, Pompée parut cependant
devant le tribunal du censeur pendant son consulat. L'occasion
était, à la vérité, également singulière et honorable.
Plutarque, Vie de Pompée, p. 630.
(46)
Voyez le discours original dans l'Histoire Auguste,
p. 173, 174.
(47)
C'est peut-être ce qui a trompé Zonare. Cet auteur
suppose que Valérien fut alors déclaré le collègue de Dèce.
L. XII, p. 625.
(48)
Histoire Auguste, p. 174. La réponse de l'empereur
est omise.
(49)
Telles que les tentatives d'Auguste pour la réforme
des mœurs. Tacite, Ann., III, 24.
(50)
Tillemont, Histoire des Empereurs, tom III, p. 598.
Comme Zozime et quelques-uns de ceux qui l'ont suivi prennent
le Danube pour le Tanaïs, ils placent le champ de bataille
dans les plaines de la Scythie.
(51)
Aurelius-Victor place la mort des deux Dèces dans
deux actions différentes; mais j'ai préféré le récit de Jornandès.
(52)
J'ai hasardé de tirer de Tacite (Ann., I, 64) le tableau
d'une action semblable entre une armée romaine et une
tribu germanique. La traduction est de l'abbé de La Bletterie.
(53)
Jornandès, c. 18; Zozime, l. I, p. 22; Zonare, l. XII,
p. 627; Aurelius-Victor.
(54)
Les Dèces furent tués avant la fin de l'année 251,
puisque les nouveaux princes prirent possession du consulat
dans les calendes de janvier qui suivirent.
(55)
L'Histoire Auguste, p. 223, leur donne une place
très-honorable parmi le petit nombre des bons princes qui
régnèrent entre Auguste et Dioclétien.
(56)
Hæc ubi patres comperere .... decernunt. Victor, in
Cæsaribus.
(57)
Zonare, l. XII, p. 628.
(58)
Le riche monarque d'Égypte accepta avec joie et avec
reconnaissance une chaise (sella), une robe (toga), et une
coupe (patera) d'or du poids de cinq livres. (Tite-Live,
l. XXVII, 4.) Quina millia æris (qui valaient environ dix-huit
livres st. en monnaie de cuivre) étaient le présent ordinaire
que la république donnait aux ambassadeurs étrangers.
Tite-Live, XXXI, 9.
(59)
Voyez quelle fut encore la fermeté d'un général romain
sous le règne d'Alexandre-Sévère. Excerpta legationum,
p. 25, édition du Louvre.
(60)
Pour la peste, voyez Jornandès, c. 19; et Victor,
in Cæsaribus.
(61)
Ces accusations improbables sont rapportées par Zozime,
l. I, p. 23, 24.
(62)
Jornandès, c. 19. L'écrivain goth a du moins observé
la paix que ses compatriotes victorieux avaient jurée à
Gallus.
(63)
Zozime, l. I, p. 25, 26.
(64)
Victor, in Cæsaribus.
(65)
Zonare, l. XII, p. 628.
(66)
Banduri numismata, p. 94.
(67)
Eutrope, l. IX, c. 6, dit tertio mense. Eusèbe ne
parle pas de cet empereur.
(68)
Zozime, l. I, p. 28. Eutrope et Victor placent l'armée
de Valérien dans la Rhétie.
(69)
Aurelius-Victor dit qu'Emilien mourut de maladie;
Eutrope, en parlant de sa mort, ne dit point qu'il fut assassiné.
(Note de l'Éditeur.)
(70)
Il avait environ soixante-dix ans lorsqu'il fut pris par
les Perses, ou, comme il est plus probable, lorsqu'il mourut.
Hist. Aug., p. 173; Tillemont, Hist. des Emp., t. III,
p. 893, n° 1.
(71)
Inimicus tyrannorum, Hist. Aug., p. 173. Dans la
lutte glorieuse du sénat contre Maximin, Valérien se montra
de la manière la plus courageuse. Hist. Aug., p. 156.
(72)
Selon la distinction de Victor, il paraît que Valérien
reçut de l'armée le titre d'Imperator, et du sénat, celui
d'Auguste.
(73)
D'après Victor et quelques médailles, M. de Tillemont
(tome III, p. 710) conclut, avec raison, que Gallien fut
associé à l'empire vers le mois d'août de l'année 253.
(74)
On a formé différens systèmes pour expliquer un passage
difficile de Grégoire de Tours, l. II, c. 9.
(75)
Le géographe de Ravenne (l. I, 11), en parlant de
Mauringania, sur les confins du Danemarck, comme de
l'ancienne demeure des Francs, a fourni à Leibnitz la base
d'un système ingénieux.
(76)
Voyez Cluvier, Germ. ant., III, c. 20; M. Freret,
Mém. de L'Académie, tome XVIII.
(77)
Vraisemblablement sous le règne de Gordien. La circonstance
particulière qui y donna lieu a été pleinement
examinée par Tillemont, tome III, p. 710, 1181.
(78)
Pline, Hist. nat., XVI, 1. Les panégyristes font souvent
allusion aux marais des Francs.
(79)
La confédération des Francs paraît avoir été formée,
1° des Chauques (Chauci); 2° des Sicambres, habitans du
duché de Berg; 3° des Attuariens, au nord des Sicambres,
dans la principauté de Waldeck, entre la Dimel et l'Eder;
4° des Bructères, sur les bords de la Lippe et dans le Hartz;
5° des Chamaviens (Gambrivii de Tacite), qui s'étaient établis
dans le pays des Bructères, lors de la confédération des
Francs; 6° des Cattes, dans la Hesse. (Note de l'Éditeur.)
(80)
Tacite, Germ., 30, 37.
(81)
On voit paraître la plupart de ces anciens noms dans
une période moins éloignée. Voyez-en des vestiges dans
Cluvier, Germ. ant., l. III.
(82)
Simler, de Repub. helv., cum notis Fusclin.
(83)
Zozime, l. I, p. 27.
(84)
M. de Bréquigny (Mémoires de l'Académie, t. XXX)
nous a donné une vie très-curieuse de Posthume. On a
formé plusieurs fois le projet d'écrire la vie des empereurs
d'après les médailles et les inscriptions, et jusqu'à présent
cet ouvrage manque.
M. Eckhel, conservateur du cabinet des médailles, et professeur
d'antiquités à Vienne, et mort dernièrement, a rempli cette lacune
par son excellent ouvrage : Doctrina numorum veterum conscripta
a Jos. Eckhel, 8 vol. in-4°. Vindobonæ, 1797.
(Note de l'Éditeur.)
(85)
Aurelius-Victor, c. 33. Au lieu de pene direpto, le
sens et l'expression demandent deleto, quoiqu'à la vérité il
soit également difficile, par des raisons fort différentes, de
corriger le texte des meilleurs écrivains et des plus mauvais.
(86)
Du temps d'Ausone (à la fin du quatrième siècle),
Ilerda ou Lerida était dans un état de ruine, suite vraisemblablement
de cette invasion. Ausone, epit. XXV, 58.
(87)
M. Valois se trompe donc lorsqu'il suppose que les
Francs ont envahi l'Espagne par mer.
(88)
Aurelius-Victor; Eutrope, IX, 6.
(89)
Tacite, Germ., 38.
(90)
Cluvier, Germ. ant., III, 25.
(91)
Sic Suevi a cæteris Germanis, sic Suevorum ingenui a
servis separantur. Quelle orgueilleuse distinction !
(92)
César, in Bell. gall., IV, 7.
(93)
Victor, in Caracalla; Dion-Cassius, l. LXVII, p. 1350.
(94)
La nation des Allemands n'a point été formée originairement
par les Suèves proprement dits; ceux-ci ont toujours
conservé leur nom particulier : ils firent peu après,
l'an de Jésus-Christ 357, une irruption dans la Rhétie, et
ce ne fut que long-temps après qu'ils furent réunis aux
Allemands; encore en ont-ils toujours été distingués dans
les archives : aujourd'hui même les peuples qui habitent
le nord-ouest de la Forêt-Noire s'appellent Schwaben, Souabiens,
Suèves, tandis que ceux qui habitent près du Rhin,
dans l'Ortenau, le Brisgaw, le margraviat de Bade, ne se
regardent point comme Souabiens, et sont originairement
Allemands.
Les Tenctères et les Usipiens, habitans de l'intérieur et
du nord de la Westphalie, ont été, selon Gatterer, le noyau
de la nation allemande : ils occupaient le pays où l'on vit
paraître pour la première fois le nom des Allemands, vaincus,
en 213, par Caracalla. Ils étaient, selon Tacite (Germ.,
c. 32), très-exercés à combattre à cheval, et Aurelius-Victor
donne aux Allemands le même éloge; enfin ils n'ont
jamais fait partie de la ligue des Francs. Les Allemands devinrent
dans la suite le centre autour duquel se rassemblèrent
une foule de tribus germaniques. Voyez Eumène,
Panégyr., c. 2; Ammien-Marcellin, XVIII, 2. - XXIX, 4.
(Note de L'Éditeur.)
(95)
Cette étymologie, bien différente de celles qui amusent
l'imagination des savans, nous a été conservée par Asinius-Quadratus,
historien original cité par Agathias, I, c. 5.
(96)
Ce fut ainsi que les Suèves combattirent contre César,
et cette manœuvre mérita l'approbation du vainqueur. In
Bell gall., I, 48.
(97)
Hist. Aug., p. 215, 216; Dexippus, Excerpta legationum,
p. 8; saint Jérôme, Chron.; Orose, VII, 22.
(98)
Zozime, l. I, p. 34.
(99)
Aurelius-Victor, in Gallieno et Probo. Ses plaintes
respirent un grand esprit de liberté.
(100)
Zonare, l. XII, p. 631.
(101)
L'un des Victor l'appelle roi des Marcomans; l'autre,
roi des Germains.
(102)
Voyez Tillemont, Histoire des Empereurs; tome III,
p. 398, etc.
(103)
Voyez les Vies de Claude, d'Aurélien et de Probus,
dans l'Histoire Auguste.
(104)
Sa largeur est environ d'une demi-lieue. Hist. générale
des Tartares, p. 598.
(105)
M. de Peyssonnel, qui avait été consul français à
Gaffa, dans ses Observations sur les peuples barbares qui
ont habité les bords du Danube.
(106)
Euripide, dans sa tragédie d'Iphigénie en Tauride.
(107)
Strabon, l. VII, p. 309. Les premiers rois du Bosphore
furent alliés d'Athènes.
(108)
Appien, in Mithrid.
(109)
Ce royaume fut réduit par les armes d'Agrippa. Orose,
VI, 21; Eutrope, VII, 9. Les Romains s'avancèrent une fois
à trois journées du Tanaïs. Tacite, Ann., XII, 17.
(110)
Voyez le Toxaris de Lucien, s'il est possible de croire
à la sincérité et aux vertus du Scythe qui raconte une grande
guerre de sa nation contre les rois du Bosphore.
(111)
Zozime, l. I, p. 28.
(112)
Strabon, l. XI; Tacite, Hist., III, 47. On les appelait
camaræ.
(113)
Voyez une peinture très-naturelle de la navigation du
Pont-Euxin, dans la seizième lettre de Tournefort.
(114)
Aujourd'hui Pitchinda. D'Anville, Géogr. anc., t. II,
p. 115. (Note de l'Éditeur.)
(115)
Arrien place la garnison frontière à Dioscurias ou
Sebastopolis, à quarante-quatre milles à l'est de Pityus.
De son temps, la garnison du Phase ne consistait qu'en
quatre cents hommes d'infanterie. Voy. le Périple du Pont-Euxin.
Pityus : aujourd'hui Iskuriah. D'Anville, Géogr. anc., t. I, p. 115.
(Note de l'Éditeur.)
(116)
Zozime, l. I, p. 30.
(117)
Arrien (in Periplo maris Eux., 130) dit que la distance
est de deux mille six cent dix stades.
(118)
Xénophon, Retraite des dix mille, l. IV, p. 348, édit.
de Hutchinson.
(119)
Arrien, p. 129. L'observation générale est de Tournefort.
(120)
Voyez une lettre de saint Grégoire Thaumaturge,
évêque de Néo-Césarée, citée par Mascou, V. 37.
(121)
Zozime, l. I, p. 32, 33.
(122)
Elle a conservé son nom joint à la préposition de lieu
dans celui d'Is-Nikmid. D'Anville, Géogr. anc., t. II,
p. 23. (Note de l'Éditeur.)
(123)
Itiner. Hierosolym., p. 572; Wesseling.
(124)
Aujourd'hui Is-nik, Bursa, Mondania, Ghio ou
Kemlik. D'Anville, Géogr. anc., t. II, p. 21, 22. (Note
de l'Éditeur.)
(125)
Zozime, l. I, p. 32, 33.
(126)
II assiégea la place avec quatre cents galères, cent
cinquante mille hommes de pied et une nombreuse cavalerie.
Voyez Plutarq., in Lucull., Appien, in Mithrid.; Cicéron,
pro lege Manilia, c. 8.
(127)
Strabon, l. XII, p. 573.
(128)
Pococke, Description de l'Orient, l. II, c. 23, 24.
(129)
Zozime, l. I, p. 33.
(130)
George Syncelle rapporte une histoire inintelligible
du prince Odenat, qui défit les Goths, et qui fut tué par le
prince Odenat.
(131)
Voyages de Chardin, t. I, p. 45. Il navigua avec les
Turcs, de Constantinople à Gaffa.
(132)
George Syncelle, p. 382, parle de cette expédition
comme si elle eût été entreprise par les Hérules.
(133)
Strabon, l. XI, p. 495.
(134)
Pline, Hist. nat., III, 7.
(135)
Hist. Aug., p. 181; Victor, c. 33; Orose, VII, 42;
Zozime, l. I, p 35; Zonare, l. XII, p. 635; George Syncelle,
p. 382. Ce n'est pas sans quelque attention que nous
pouvons expliquer et concilier leurs récits imparfaits : on
aperçoit toujours des traces de la partialité de Dexippus
dans la relation de ses exploits et de ceux de ses compatriotes.
(136)
George Syncelle, p. 382. Ce corps d'Hérules fut pendant
long-temps fidèle et fameux.
(137)
Claude, qui commandait sur le Danube, avait des
vues très-justes, et se conduisait avec courage. Son collègue
fut jaloux de sa réputation. Hist. Aug., p. 181.
(138)
Jornandès, c. 20.
(139)
Zozime et les autres Grecs (tels que l'auteur du Philopatris)
donnent le nom de Scythes aux peuples que Jornandès
et les auteurs latins appellent constamment du nom
de Goths.
(140)
Hist. Aug., p. 178; Jornandès, c. 20.
(141)
Strabon, l. XIV, p. 640; Vitruve, l. I, c. 1; préface,
l. VII; Tacite, Annal., III, 61; Pline, Histor. nat.,
XXXVI, 14.
(142)
La longueur de Saint-Pierre de Rome est de huit cent
quarante palmes romaines : chaque palme est de huit pouces
trois lignes. Voyez les Mélanges de Greave, vol. I, p. 233,
sur le pied romain.
(143)
Au reste, la politique des Romains les avait engagés
à resserrer les limites du sanctuaire ou asile que différens
privilèges avaient successivement étendu jusqu'à deux stades
autour du temple. Strabon, l. XIV, p. 641; Tacite, Ann., III,
60; etc.
(144)
Ils n'offraient aucun sacrifice aux dieux de la Grèce.
Voyez les Lettres de saint Grégoire Thaumaturge.
(145)
Zonare, l. XII, p. 635. Une pareille anecdote convenait
parfaitement au goût de Montaigne : il en fait usage
dans son agréable chapitre sur le pédantisme, l. I, c. 24.
(146)
Moïse de Chorène, l. II, c. 71, 73, 74; Zonare, l. XII,
p. 628. La relation authentique de l'auteur arménien sert
à rectifier le récit confus de l'historien grec. Celui-ci parle
des enfans de Tiridate, qui alors était lui-même un enfant.
(147)
Hist. Aug., p. 191. Comme Macrien était ennemi des
chrétiens, ils l'accusèrent de magie.
(148)
Zozime, l. I, p. 33.
(149)
Hist. Aug., p. 174.
(150)
Victor, in Cæsarib.; Eutrope, IX, 7.
(151)
Zozime, l. I, p. 33; Zonare, l. XII, p. 630; Pierre
Patrice, Excerpta legationum, p. 29.
(152)
Hist. Aug., p. 185. Le règne de Cyriades est placé
dans cette collection avant la mort de Valérien; mais j'ai
préféré une suite probable d'événemens à la chronologie
douteuse d'un écrivain très-peu exact.
(153)
Le témoignage décisif d'Ammien-Marcellin (XXIII, 5)
fixe sous le règne de Gallien le sac d'Antioche, que plusieurs
auteurs placent quelque temps plus haut.
(154)
Zozime, l. I, p. 35.
(155)
Malala (t. I, p. 391) dénature ce qu'il y a de probable
dans cet événement par quelques circonstances fabuleuses.
(156)
Zonare, l. XII, 630. Les corps de ceux qui avaient été
massacrés remplissaient de profondes vallées. Des troupes
de prisonniers étaient conduites à l'eau comme des bêtes,
et un grand nombre de ces infortunés périssaient faute de
nourriture.
(157)
Zozime (l. I, p. 25) assure que Sapor aurait pu
rester maître de l'Asie s'il n'eût point préféré le butin aux
conquêtes.
(158)
Pierre Patrice, Excerpta legat., p. 29.
(159)
Syrorum agrestium manu. Sextus-Rufus, c. 23. Selon
Rufus, Victor, l'Hist. Aug. (p. 192), et plusieurs inscriptions,
Odenat était un citoyen de Palmyre.
(160)
Il jouissait d'une si grande considération parmi les
tribus errantes, que Procope (de Bell. pers., l. II, c. 5) et
Jean Malala (t. I, p. 391) l'appellent prince des Sarrasins.
(161)
Pierre Patrice, p. 25.
(162)
Les auteurs chrétiens insultent aux malheurs de Valérien;
les païens le plaignent. M. de Tillemont a rassemblé
avec soin leurs divers témoignages, tome III, p. 739, etc.
L'histoire orientale, avant Mahomet, est si peu connue,
que les Perses modernes ignorent entièrement la victoire de
Sapor, événement si glorieux pour la nation, Voyez la Biblioth.
orientale.
(163)
Une de ces lettres est d'Artavasdes, roi d'Arménie.
Comme l'Arménie était alors une province de Perse, le roi,
le royaume ni la lettre ne peuvent avoir existé.
(164)
Voyez sa Vie dans l'Histoire Auguste.
(165)
Il existe encore un très-joli épithalame composé par
Gallien pour le mariage de ses neveux :
Ite ait, o juvenes, pariter sudata medullis
Omnibus inter vos; non murmura vestra columbæ,
Brachia non hederæ, non vincant oscula conchæ.
(166)
Il était sur le point de donner à Plotin une ville ruinée
de la Campanie, pour essayer d'y réaliser la république
de Platon, Voyez la vie de Plotin, par Porphyre, dans la
Bibliothèque grecque de Fabricius, l. IV.
(167)
Une médaille, qui porte la tête de Gallien, a fort embarrassé
les antiquaires, par les mots de la légende, Gallienæ
Augustæ, et par ceux qu'on voit sur le revers, Ubique pax.
M. Spanheim suppose que cette médaille fut frappée par
quelques ennemis de Gallien et que c'était une satire sévère
de la conduite efféminée de ce prince. Mais comme
l'ironie paraît indigne de la gravité de la monnaie romaine,
M. de Vallemont a tiré d'un passage de Trebellius-Pollion
(Hist. Aug., p. 198) une explication ingénieuse et naturelle.
Galliena était la cousine germaine de l'empereur;
en délivrant l'Afrique de l'usurpateur Celsus, elle mérita
le titre d'Augusta. On voit sur une médaille de la collection
du cabinet du roi, une pareille inscription de Faustina
Augusta autour de la tête de Marc-Aurèle. Pour les
mots ubique pax, il est facile de les expliquer par la vanité
de Gallien, qui aura peut-être saisi quelque calme momentané.
Voyez Nouvelles de la république des lettres, janvier
1700, p. 21-34.
(168)
Je crois que ce caractère singulier nous a été fidèlement
transmis. Le règne de son successeur immédiat fut
court et agité; et les historiens, qui écrivirent avant l'élévation
de la famille de Constantin, ne pouvaient avoir aucune
espèce d'intérêt à représenter sous de fausses couleurs
le caractère de Gallien.
(169)
Pollion paraît singulièrement embarrassé pour compléter
le nombre.
(170)
L'histoire n'a pas désigné d'une manière précise le
pays où Saturnin prit la pourpre; mais il y avait un tyran
dans le Pont, et l'on connaît les provinces qui furent le
théâtre de la rebellion de tous les autres.
(171)
Tillemont (tome III, p. 1163) les compte d'une manière
un peu différente.
(172)
Voyez le discours de Marius, dans l'Histoire Auguste,
p. 197. La conformité des noms a pu seule engager Pollion
à imiter Salluste.
(173)
Marius fut tué par un soldat qui lui avait jadis servi
d'ouvrier dans sa boutique, et qui lui dit en le frappant :
« Voilà le glaive que tu as forgé toi-même. » Treb. in ejus
vita. (Note de l'Éditeur.)
(174)
Vos ô Pompilius sanguis ! C'est ainsi que s'exprime
Horace, en s'adressant aux Pisons. Voyez l'Art poétique,
V. 292, avec les notes de Dacier et de Sanadon.
(175)
Tacite, Ann., XV, 48. Hist., I, 15. Dans le premier
de ces passages, on peut hasarder de changer paterna en
materna. Depuis Auguste jusqu'au règne d'Alexandre-Sévère,
chaque génération a vu un ou plusieurs Pisons revêtus
du consulat. Un Pison fut jugé digne du trône par
Auguste. (Tacite, Annal., I, 13.) Un autre fut le chef d'une
conspiration formidable contre Néron. Un troisième fut
adopté et déclaré César par Galba.
(176)
Hist. Aug., p. 195. Le sénat, dans un moment d'enthousiasme,
semble avoir compté sur l'approbation de
Gallien.
(177)
Hist. Aug., p. 196.
(178)
L'association du brave Palmyrénien fut l'acte le plus
populaire de tout le règne de Gallien. Hist. Aug., p. 180.
(179)
Gallien avait donné le titre de César et d'Auguste à
son fils Salonin, tué dans la ville de Cologne par l'usurpateur
Posthume. Un second fils de Gallien prit le nom et le
rang de son frère aîné. Valérien, frère de Gallien, fut aussi
associé à l'empire. D'autres frères, des sœurs, des neveux
et des nièces de l'empereur formaient une famille royale
très nombreuse. Voyez Tillemont, tome III, et M. de Brequigny,
dans les Mém. de l'Académie, tome XXXII, p. 262.
(180)
Hist. Aug., p. 188.
(181)
Régilien avait quelques bandes de Roxolans à son service;
Posthume, un corps de Francs. Ce fut peut-être en
qualité d'auxiliaires que ces derniers pénétrèrent en Espagne.
(182)
L'Hist. Auguste, p. 177, l'appelle servile bellum.
Voyez Diodore de Sicile, l. XXXIV.
(183)
Pline, Hist. nat., V, 10.
(184)
Diodore de Sicile, l. XVII, p. 590, édition de Wesseling.
(185)
Voyez une lettre très-curieuse d'Adrien, dans l'Histoire
Auguste, p. 245.
(186)
Tel que le meurtre d'un chat sacré. Voyez Diodore
de Sicile, l. I.
(187)
Histoire Auguste, p. 195. Cette longue et terrible sédition
fut occasionée par une dispute qui s'éleva entre un
soldat et un bourgeois, au sujet de souliers.
(188)
Denis, apud Euseb., Hist. Ecclés., vol. VII, p. 21;
Ammien, XXII, 16.
(189)
Le Bruchion était un quartier d'Alexandrie qui s'étendait
sur le plus grand des deux ports, et qui renfermait
plusieurs palais qu'habitèrent les Ptolémées. D'Anville,
Géogr. anc., tome III, p. 10. (Note de l'Éditeur.)
(190)
Scaliger, Animadvers. ad Euseb. chron., p. 258. Trois
dissertations de M. Bonamy, dans les Mém. de l'Acad.,
tome IX.
(191)
Strabon, l. XII, p. 569.
(192)
Hist. Aug., p. 197.
(193)
Voyez Cellarius, Géogr. anc., tome II, p. 137, sur
les limites de l'Isaurie.
(194)
Hist. Aug., p. 177.
(195)
Hist. Aug., p. 177; Zozime, l. I, p. 24; Zonare, l. XII,
p. 623; Eusèbe, Chronicon; Victor, in Epitom.; Victor,
in Cæsar.; Eutrope, IX, 5; Orose, VII, 21.
(196)
Eusèbe, Hist. Ecclés., VII, 21. Le fait est tiré des lettres
de Denis, qui, dans le temps de ces troubles, était
évêque d'Alexandrie.
(197)
Dans un grand nombre de paroisses, onze mille personnes
ont été trouvées entre les âges de quatorze et de
quatre-vingts; cinq mille trois cent soixante-cinq entre ceux
de quarante et de soixante-dix. Voyez M. de Buffon, Hist.
nat., tome II, p. 590.