Notes du chapitre IV
(1)
Voyez les reproches d'Avidius-Cassius, Hist. Aug.,
page 45 : ce sont, il est vrai, les reproches d'un rebelle;
mais l'esprit de parti exagère plutôt qu'il n'invente.
(2)
C'est-à-dire son frère d'adoption, L. Verus, aussi son
collègue : Marc-Aurèle n'avait point d'autre frère.
(Note de l'Editeur.)
(3)
Faustinam satis constat apud Cayetam, conditiones
sibi et nauticas et gladiatorias elegisse. Hist. Aug., p. 30.
Lampride explique l'espèce de mérite dont Faustine faisait
choix, et les conditions qu'elle exigeait. Hist. Aug., p. 102.
(4)
Hist. Aug., p. 34.
(5)
Méditations, l. I. Le monde a raillé la crédulité de
Marc-Aurèle; mais madame Dacier nous assure, (et nous
devons en croire une femme) que les maris seront toujours
trompés quand leurs femmes voudront prendre la peine de
dissimuler.
(6)
Dion, l. LXXI, p. 1195; Hist. Aug., p. 33; Commentaire
de Spanheim sur les Césars, p. 289. La déification de
Faustine est le seul sujet de blâme que le satirique Julien ait
pu découvrir dans le caractère accompli de Marc-Aurèle.
(7)
Commode est le premier Porphyrogénète (né depuis
l'avènement de son père au trône). Par un nouveau raffinement
de flatterie, les médailles égyptiennes datent des années
de sa vie comme si elles n'étaient pas différentes de
celles de son règne. Tillemont, Hist. des Empereurs, t II,
page 752.
(8)
Voyez Lampride, in Commod., c. I. (Note de l'Édit.)
(9)
Hist. Aug., p. 46.
(10)
Dion, l. LXII, p. 1203.
(11)
Les Quades occupaient ce qu'on appelle la Moravie :
les Marcomans habitaient d'abord les rives du Rhin et du
Mein; ils s'en éloignèrent sous le règne d'Auguste, et chassèrent
les Boïens de la Bohême, Boïohemum; ceux-ci allèrent
habiter la Boïoarie, aujourd'hui la Bavière. Les Marcomans
furent chassés à leur tour de la Bohême par les Sarmates ou
Slavons, qui l'occupent actuellement. Voyez d'Anville,
Géogr. anc., t. I, p. 131. (Note de l'Editeur.)
(12)
Selon Tertullien (Apolog., c. 25), il mourut à Sirmium;
mais la situation de Vienne, Vindobona, où les
deux Victor placent sa mort, s'accorde mieux avec les opérations
de la guerre contre les Quades et les Marcomans.
(13)
Hérodien, l. I, p. 12.
(14)
Hérodien, l. I, p. 16.
(15)
Cette joie universelle est bien décrite par M. Wotton,
d'après les médailles et les historiens. Histoire de Rome, p.
192, 193.
(16)
Manilius, secrétaire particulier d'Avidius-Cassius, fut
découvert, après avoir été caché plusieurs années. L'empereur
dissipa noblement l'inquiétude publique, en refusant de
le voir, et en brûlant ses papiers sans les ouvrir. Dion,
1. LXXII, p. 1209.
(17)
Voyez Maffei, degli Anfiteatri, p. 126.
(18)
Dion, l. LXXII, p. 1205; Hérodien, 1. I, p. 16; Hist.
Aug., p. 46.
(19)
Les conjurés étaient sénateurs, et entre autres l'assassin
lui-même, Quintien. Hérodien, 1. I, c. 8.
(Note de l'Éditeur.)
(20)
Cet ouvrage traitait de l'agriculture, et a souvent été
cité par les écrivains postérieurs. Voyez P. Needham, Prolegomena
ad Geoponica. Cambridge, 1704, in-8°, p. 17, seqq.
(Note de l'Éditeur.)
(21)
Casaubon a rassemblé dans une note sur l'Histoire Auguste,
beaucoup de particularités concernant ces illustres
frères. Voyez son savant Commentaire, p. 94.
Philostrate, dans la Vie du sophiste Hérode, dit que les Quintiliens
n'étaient pas d'anciens citoyens romains, mais qu'ils étaient
d'origine troyenne. Voyez le Comm. de Casaubon, précité. (Note
de l'Editeur.)
(22)
Dion, l. LXXII, p. 1210; Hérodien, l. I, p. 22; Hist.
Aug., page 48. Dion donne à Perennis un caractère moins
odieux que ne le font les autres historiens : sa modération est
presque un gage de sa véracité.
Gibbon loue Dion de la modération avec laquelle il parle de
Perennis, et suit cependant, dans son propre récit, Hérodien et
Lampride. Ce n'est pas seulement avec modération, c'est avec admiration
que Dion parle de Perennis : il le représente comme un
grand homme qui vécut vertueux et mourut innocent; peut-être
est-il suspect de partialité : mais ce qu'il y a de singulier, c'est que
Gibbon, après avoir adopté sur ce ministre le jugement d'Hérodien
et de Lampride, se conforme à la manière peu vraisemblable dont
Dion rapporte sa mort. Quelle probabilité, en effet, que quinze
cents hommes aient traversé la Gaule et l'Italie, et soient arrivés
à Rome sans s'être entendus avec les prétoriens, ou sans que Perennis,
préfet du prétoire, en ait été informé et s'y soit opposé ?
Gibbon, prévoyant peut-être cette difficulté, a ajouté que les députés
militaires fomentèrent les divisions des prétoriens; cependant
Dion dit expressément qu'ils ne vinrent pas jusqu'à Rome, mais
que l'empereur alla au devant d'eux; il lui fait même un reproche
de ne leur avoir pas opposé les prétoriens, qui leur étaient supérieurs
en nombre. Hérodien rapporte que Commode, ayant appris
d'un soldat les projets ambitieux de Perennis et de son fils, les fît
attaquer et massacrer de nuit. (Note de l'Editeur.)
(23)
Durant la seconde guerre punique, les Romains apportèrent
de l'Asie le culte de la mère des dieux. Sa fête, Megalesia,
commençait le 4 avril, et durait six jours : les rues
étaient remplies de folles processions, les spectateurs se
rendaient en foule aux théâtres, et l'on admettait aux tables
publiques toutes sortes de convives. L'ordre et la police
étaient suspendus, et le plaisir devenait la seule occupation
sérieuse de toute la ville. Voyez Ovide, de Fastis,
l. IV, 189, etc.
(24)
Hérodien, l. I, p. 23, 28.
(25)
Cicéron, pro Flacco, c. 2.
(26)
Une de ces promotions si dispendieuses donna lieu à
un bon mot : on disait que Julius-Solon était exilé dans
le sénat.
(27)
Dion-Cassius (l. LXXII, p. 1213) observe qu'aucun
affranchi n'avait encore possédé autant de richesses que
Cléandre : la fortune de Pallas se montait cependant à plus
de cinq cent vingt mille livres sterl., ter millies, H. S.
(28)
Dion, 1. LXXII, p. 1213; Hérodien, 1. I, p. 29; Hist.
Aug., p. 52 : ces bains étaient situés près de la porte Capêne.
Voyez Nardini, Roma antica, p. 79.
(29)
Hist. Aug., p. 48.
(30)
Hérodien, l. I, p. 28; Dion, l. LXXII, p. 1215 : celui-ci
prétend que, pendant long-temps, il mourut par jour à
Rome deux mille personnes.
(31)
Tuncque primum tres præfecti prætorio fuere : inter quos
libertinus. Quelques restes de modestie empêchèrent Cléandre
de prendre le titre de préfet du prétoire, tandis qu'il en
avait toute l'autorité. Les autres affranchis étant appelés,
selon leurs différentes fonctions, a rationibus, ab epistolis,
Cléandre se qualifiait a pugione, comme chargé de défendre
la personne de son maître. Saumaise et Casaubon ont fait des
commentaires très-vagues sur ce passage.
Le texte de Lampride ne fournit aucune raison de croire
que Cléandre ait été celui des trois préfets du prétoire qui se qualifiait
a pugione : Saumaise et Casaubon ne paraissent pas non plus
le penser. Voyez Hist. Aug., pag. 48; le Comm. de Saumaise,
p. 116; le Comm. de Casaubon, p. 95. (Note de l'Editeur)
(32)
Οι της πολεως πεζοι στρατιωται. Hérodien, 1. I, p. 31. On
ne sait si cet auteur veut parler de l'infanterie prétorienne ou
des cohortes de la ville, composées de six mille hommes,
mais dont le rang et la discipline ne répondaient pas à leur
nombre. Ni M. de Tillemont ni Wotton n'ont voulu décider
cette question.
Il me semble que ce n'en est pas une : le passage d'Hérodien
est clair, et désigne les cohortes de la ville. Comparez Dion, p. 797.
(Note de l'Éditeur.)
(33)
Dion, 1. LXXII, p. 1215; Hérodien, l. I, p. 32; Hist.
Aug., p. 48.
(34)
Sororibus suis constupratis, ipsas concubinas suas sub oculis
suis stuprari jubebat. Nec irruentium in se juvenum
carebat infamia, omni parte corporis atque ore in sexum utrumque
pollutus. Hist. Aug., p. 47.
(35)
Les lions d'Afrique, lorsqu'ils étaient pressés par la
faim, infestaient avec impunité les villages ouverts et les
campagnes cultivées. Ces animaux étaient réservés pour les
plaisirs de l'empereur et de la capitale, et le malheureux
paysan qui en tuait un, même pour sa défense, était sévèrement
puni. Cette loi cruelle fut adoucie par Honorius, et
annulée par Justinien. Code Théôd., tome V, p. 92; et Comment.
Gothofred.
(36)
Spanheim, de Numismat., dissertation XII, tome II,
page 493.
(37)
Dion, 1. LXXII, p. 1216; Hist. Aug., p. 49.
(38)
Le cou de l'autruche est long de trois pieds, et composé
de dix-sept vertèbres. Voyez Buffon, Hist. nat.
(39)
Commode tua une girafe (Dion, l. LXXII, p. 1211).
Cet animal singulier, le plus grand, le plus doux et le moins
utile des grands quadrupèdes, ne se trouve que dans l'intérieur
de l'Afrique. On n'en avait point encore vu en Europe
depuis la renaissance des lettres; et M. de Buffon, en décrivant
la girafe (Hist. nat., tome XIII), n'avait point osé la
faire dessiner.
La girafe a été vue et dessinée plusieurs fois en Europe
depuis cette époque. Le cabinet d'histoire naturelle du Jardin des
Plantes en possède une bien conservée. (Note de l'Editeur.)
(40)
Hérodien, l. I, p. 37; Hist. Aug., p. 50.
(41)
Les princes sages et vertueux défendirent aux sénateurs
et aux chevaliers d'embrasser cette indigne profession, sous
peine d'infamie, ou, ce qui semblait encore plus redoutable à
ces misérables débauchés, sous peine d'exil. Les tyrans, au
contraire, employèrent pour les déshonorer des menaces et
des récompenses : Néron fit paraître une fois sur l'arène quarante
sénateurs et soixante chevaliers. Juste-Lipse, Saturnalia,
l. II, c. 2. Ce savant a heureusement corrigé un passage
de Suétone, in Nerone, c. 12.
(42)
Juste-Lipse, l. II, c. 7, 8; Juvénal, dans la huitième
satire, donne une description pittoresque de ce combat.
(43)
Hist. Aug., p. 50; Dion, 1. LXXII, p. 1220. L'empereur
reçut pour chaque fois decies, H. S., environ huit mille
livres sterl.
(44)
Victor rapporte que Commode ne donnait à ses antagonistes
qu'une lame de plomb, redoutant, selon toutes les
apparences, les suites de leur désespoir.
(45)
Les sénateurs furent obligés de répéter six cent vingt-six
fois : Paulus, premier des sécuteurs, etc.
(46)
Dion, 1. LXXII, p. 1221 : il parle de sa propre bassesse,
et du danger qu'il courut.
(47)
L'intrépide Pompeianus usa cependant de quelque
prudence, et il passa la plus grande partie de son temps à la
campagne, donnant pour motif de sa retraite son âge avancé
et la faiblesse de ses yeux. « Je ne l'ai jamais vu dans le sénat,
dit Dion, excepté pendant le peu de temps que régna
Pertinax. » Toutes ses infirmités disparurent alors subitement,
et elles revinrent soudain dès que cet excellent prince
eut été massacré. Dion, l. LXXIII, p. 1227.
(48)
Les préfets étaient changés tous les jours, et même
presque à toute heure. Le caprice de Commode devint souvent
fatal à ceux des officiers de sa maison qu'il chérissait le
plus. Hist. Aug., p. 46, 51.
(49)
Commode avait déjà résolu de les faire massacrer la
nuit suivante, et c'est de cette résolution qu'ils voulurent
prévenir l'effet. Voyez Hérodien, 1. I, c. 17. (Note de
l'Éditeur.)
(50)
Dion, l. LXXII, p.1222; Hérodien, 1. I, p. 43; Hist.
Aug., p. 52.
(51)
Pertinax était fils d'un charpentier : il naquit à Alba-Pompeia,
dans le Piémont. L'ordre de ses emplois, que Capitolin
nous a conservé, mérite d'être rapporté; il nous donnera
une idée des mœurs et de la forme du gouvernement
dans ce siècle. Pertinax fut : 1° centurion; 2° préfet d'une
cohorte en Syrie et en Bretagne; 3° il obtint un escadron de
cavalerie dans la Mœsie; 4° il fut commissaire pour les provisions
sur la voie Emilienne; 5° il commanda la flotte du
Rhin; 6° il fut intendant de la Dacie, avec des appointemens
d'environ 1600 liv. st. par an; 7° il commanda les vétérans
d'une légion; 8° il obtint le rang de sénateur; 9° de
préteur; 10° il y joignit le commandement de la première légion
dans la Rhétie et la Norique; 11° il fut consul vers l'année
175; 12° il accompagna Marc-Aurèle en Orient; 13° il
commanda une armée sur le Danube; 14° il fut légat consulaire
de Mœsie; 15° de Dacie; 16° de Syrie; 17° de Bretagne;
18° il fut chargé des provisions publiques à Rome; 19° il
fut proconsul d'Afrique; 20° préfet de la cité. Hérodien (1. I,
p. 48) rend justice à son désintéressement; mais Capitolin,
qui rassemblait tous les bruits populaires, l'accuse d'avoir
amassé une grande fortune en se laissant corrompre.
(52)
Selon Julien (dans les Césars), il fut complice de la
mort de Commode.
(53)
Le sénat se rassemblait toujours au commencement de
l'année, dans la nuit du 1er janvier (voyez Savaron, sur Sid.
Apoll., l. VIII, epit. 6); et cela arriva, sans aucun ordre
particulier, cette année comme à l'ordinaire. (Note de
l'Éditeur.)
(54)
Ce que Gibbon appelle improprement, ici et dans la
note, des décrets tumultuaires, n'était autre chose que les
applaudissemens ou acclamations qui reviennent si souvent
dans l'histoire des empereurs. L'usage en passa du théâtre
dans le Forum, et du Forum dans le sénat. On commença
sous Trajan à introduire les applaudissemens dans l'adoption
des décrets impériaux. (Pline le Jeune, Panegyr., c. 75.)
Un sénateur lisait la formule du décret, et tous les autres
répondaient par des acclamations accompagnées d'un certain
chant ou rhythme. Voici quelques-unes des acclamations
adressées à Pertinax, et contre la mémoire de Commode :
Hosti patriæ honores detrahantur. ? Parricidæ honores detrahantur.
- Ut salvi simus, Jupiter, optime, maxime, serva nobis
Pertinacem. - Cet usage existait non-seulement dans les
conseils d'Etat proprement dits, mais dans les assemblées
quelconques du sénat. Quelque peu conforme qu'il nous paraisse
à la majesté d'une réunion sainte, les premiers chrétiens
l'adoptèrent, et l'introduisirent même dans leurs synodes,
malgré l'opposition de quelques pères de l'Eglise,
entre autres, de saint Jean Chrysostôme. Voyez la Collection
de Franc. Bern. Ferrarius, de veterum Acclamatione, et
Plausu, in Grævii Thesaur. antiquit. roman., t. 6. (Note de
l'Editeur.)
(55)
Capitolin nous a dépeint la manière dont furent portés
ces décrets tumultuaires, proposés d'abord par un sénateur,
et répétés ensuite, comme en chœur, par l'assemblée entière.
Hist. Aug., p. 52.
(56)
Le sénat condamna Néron à être mis à mort, more majorum.
Suétone, c. 49.
Aucune loi spéciale n'autorisait ce droit du sénat; on le déduisait
des anciens principes de la république. Gibbon paraît entendre,
par le passage de Suétone, que le sénat, d'après son ancien
droit, more majorum, punit Néron de mort; tandis que ces mots
(more majorum) se rapportent, non au décret du sénat, mais au
genre de mort qui fut tiré d'une ancienne loi de Romulus. Voyez
Victor, Epitom., édit. Arntzen., p. 484, n. 7. (Note de l'Editeur.)
(57)
Dion (l. LXXIII, p. 1223) parle de ces divertissemens
comme un sénateur qui avait soupé avec le prince, et Capitolin
(Hist. Aug., p. 58), comme un esclave qui avait reçu
ses informations d'un valet de chambre.
(58)
Decies, H. S. Antonin le Pieux, par une sage économie,
avait laissé à ses successeurs un trésor de vicies septies
millies, H. S., environ vingt-deux millions sterling. Dion,
l. LXXIII, p. 1231.
(59)
Outre le dessein de convertir en argent ces ornemens
inutiles, Pertinax (selon Dion, l. LXXIII, p. 1229) fut encore
guidé par deux motifs secrets : il voulait exposer en public
les vices de Commode, et découvrir, par les acquéreurs,
ceux qui ressemblaient le plus à ce prince.
(60)
Quoique Capitolin ait rempli de plusieurs contes puérils
la vie privée de Pertinax, il se joint à Dion et à Hérodien
pour admirer sa conduite publique.
(61)
Leges, rem surdam, inexorabilem esse. Tite-Live, II, 3.
(62)
Si l'on peut ajouter foi au récit de Capitolin, Falco se
conduisit envers Pertinax avec la dernière indécence le jour
de son avénement : le sage empereur l'avertit seulement de
sa jeunesse et de son inexpérience. Hist. Aug., p. 55.
(63)
Aujourd'hui l'évêché de Liège. Ce soldat appartenait
probablement à la compagnie des gardes à cheval bataves,
qu'on levait, pour la plupart, dans le duché de Gueldre et
dans les environs, et qui étaient distingués par leur valeur
et par la hardiesse avec laquelle, montés sur leurs chevaux,
ils traversaient les fleuves les plus larges et les plus rapides.
Tacite, Hist., IV, 12; Dion, l. LV, p. 797; Juste-Lipse,
de Magnitudine romana, 1. I, c. 4.
(64)
Dion, l. LXXIII, p. 1232; Hérodien, 1. II, p. 60; Hist.
Aug., p. 58; Victor, in Epitom. et in Cæsaribus; Eutrope,
VIII, 16.