(1)
La lettre dans laquelle Gibbon annonça à mademoiselle Curchod
l'opposition que son père mettait à leur mariage, existe en manuscrit.
Les premières pages sont tendres et tristes, comme on doit
les attendre d'un amant malheureux; mais les dernières deviennent
peu à peu calmes, raisonnables, et la lettre finit par ces mots : C'est
pourquoi, mademoiselle, j'ai l'honneur d'être votre très-humble et
très-obéissant serviteur, Edouard Gibbon. Il aimait véritablement
mademoiselle Curchod; mais on aime avec son caractère, et celui
de Gibbon se refusait au désespoir de l'amour.
(2)
Voyez la lettre CXC. « Je compte, dit-il, find myself (me
trouver) in London on, or before the first of august. »