(2)
Les habitants de la terre d'Apis, roi d'Argos : nom ancien
des Péloponnésiens, particulièrement des Arcadiens.
Ilithye était la déesse des accouchements.
(3)
Les rivières nommées dans ce passage sont des rivières
d'Arcadie. Callimaque était l'auteur d'un ouvrage « sur les fleuves »
qui ne nous est pas parvenu, ainsi que d'une « Arcadie » qui a eu
le même sort. Il est souvent question de l'Arcadie et de ses légendes
chez Callimaque.
(4)
Néda, fleuve d'Elide. - L'Ourse est une nymphe d'Arcadie.
(5)
Thènes, Cnosse : villes de Crète. - Les Cydoniens : les Crétois.
- ομφαλος signifie nombril.
(6)
Les Corybantes : prêtres de Cybèle, en Phrygie, qui célébraient
leurs mystères avec des danses et des chants frénétiques.
- Les Mélies, nymphes nées de la terre fécondée par le sang
d'Ouranos.
Dicté : montagne de Crète.
(7)
Panacra signifie littéralement la montagne tout à fait haute.
L'abeille Panacris c'est donc l'abeille des « hauts lieux ».
HYMNE A APOLLON
(8)
Cri de joie en l'honneur d'Apollon surnommé Péan, c'est-à-dire
le dieu médecin.
« La Pierre qui pleure », c'est Niobé, métamorphosée par Apollon
et Artémis en une roche d'où coulaient des larmes.
(29)
C'est la fameuse Atalante, vaincue à la course par Hippomène,
malgré son agilité, grâce aux trois pommes d'or dont Aphrodite
avait fait don à celui-ci. Épouse de Méléagre, lequel tua le
sanglier de Calydon en Etolie.
(36)
On trouvera des détails sur la légende d'Oineus dans
l'Iliade, ch. IX, v. 529 et suiv.; sur celle d'Agamemnon et d'Artémis,
voir l'Electre de Sophocle, v. 566 et suiv. Quant à Otos et
Oarion, Artémis les perça de ses flèches pour se défendre contre
leurs violences.
(40)
Poséidon, dieu de la mer, est aussi le dieu « qui ébranle la
terre ». Les Grecs lui attribuaient les tremblements de terre,
l'éboulement des montagnes, l'apparition des îles nouvelles. - Les
Telchines : êtres démoniaques, méchants et envieux, sorte d'enchanteurs
dont la patrie était Rhodes.
(41)
Asteria, en grec « l'île étoile » et Délos « l'île visible ».
(42)
Ce Xanthos est inconnu. - Ephyra : ancien nom de
Corinthe.
(43)
Fils de Poséidon ou de Zeus et roi des Lélèges, peuple de
Samos.
(44)
Promontoire de la côte d'Ionie, aa sud de Chios. - La fille
de Thaumas est Iris.
(45)
Fille du roi de Tégée, Aléos. Elle accoucha de Télèphe
sur le Parthénion, montagne d'Arcadie.
(46)
Phénée, héros fondateur de la ville de Phénéos en Arcadie.
(47)
L'Inachos coule à Argos. L'Aonie est un autre nom de la
Béotie; Dirké et Strophie sont des sources du pays thébain,
filles du fleuve Isménos. - Zeus avait ravi la fille du fleuve Asopos.
Celui-ci poursuivit le ravisseur et fut foudroyé.
(52)
Les Échinades : îles voisines de la côte d'Arcarnanie.
(53)
Mérops : roi de l'île de Cos; - Chalciopé est la fille d'un roi
de Cos.
(54)
C'est Ptolémée Philadelphe, qui était né à Cos.
(55)
Apollon prophétise dans ce passage l'invasion de la Grèce
par les Gaulois, leur défaite près de Delphes, leur passage en
Égypte comme mercenaires, leur révolte et le châtiment terrible
qu'ils subirent/
(56)
Le cap Géreste : promontoire sud-est de l'île d'Eubée.
(57)
7 est le nombre d'Apollon; il était né un 7 : c'est le dieu
« Septime ». (Eschyle, Sept contre Thébes.)
(58)
A Délos dans le culte d'Apollon le chant d'Ilithye était
réellement exécuté par un chœur de jeunes filles.
(66)
Les Arestorides, ce sont les Argiens; Argos, héros éponyme
de la ville était fils d'Arestor. Eumédès et le mont Créion ne sont
pas connus.
(67)
Ces villes de Béotie rendaient un culte à Athèna, particulièrement
Coronée, qui avait un temple d'Athèna Itonias; le
nom même du fleuve Couralion semble en rapport avec la déesse
vierge. (Coura ou côra la Vierge). La source Hippocrène était sur
l'Hélicon.
(68)
C'est Autonoé, mère d'Actéon, lequel fut dévoré par les
chiens d'Artémis. Mais les textes et les monuments antérieurs à
Callimaque donnent à la colère de la déesse d'autres raisons.
(70)
Ce passage se réfère à deux croyances, l'une qu'il était
dangereux de regarder d'en haut la statue d'un dieu ou les objets
de son culte, l'autre que la salive, surtout celle de l'homme
à jeun, avait des propriétés bienfaisantes. Mais c'est vainement
que le non initié cracherait même d'une bouche à jeun, s'il encourrait
la colère de la déesse.
(71)
Dans les autres textes relatifs à Démêler, c'est Iambé et
Baubô qui donnent à boire à la déesse.
(72)
L'Achélôos, fleuve de l'Acarnanie. Le puits Callichore était
à Eleusis.
(73)
Dôtion, en Thessalie. Déméter y avait un sanctuaire.
Triopas, roi du pays, étant allé s'élablir en Carie y avait élevé
un temple à la déesse, près de Cnide.
(74)
La croyance à la Némesis devient particulièrement importante
dans l'âge hellénistique. Voici ce qu'en dit Decharme dans
sa Mythologie de la Grèce antique p. 302-303.
« Depuis Homère jusqu'à Hérodote, Némesis n'a pas été une
déesse; elle n'a été qu'un sentiment moral. Ce sentiment, qui a
tenu une grande place dans la vie morale et religieuse des Grecs,
dépend d'une des traditions fondamentales de leur théologie ;
celle de la répartition primitive des biens du monde. Dans cette
répartition, en dépit des effort de Prométhée pour tromper
Jupiter, la meilleure et la plus large part a été attribuée aux
dieux : le lot des hommes a été composé d'une grande somme
de misères et d'un faible mélange de biens. Tandis que la félicité
et la puissance divines se meuvent dans une sphère presque
infinie, l'activité humaine est enfermée dans un domaine restreint
que les dieux eux-mêmes ont limité. Partout autour d'eux les
mortels rencontrent des bornes et des barrières qu'il leur est
interdit de franchir. L'une de ces barrières est celle de la loi
morale : quiconque la transgresse, résiste à la volonté des dieux
et commet une sorte de sacrilège. Cette résistance était considérée
par les Grecs surtout comme un excès (υβρις). Or, c'est cet excès
que réprouvait d'abord le sentiment de la némésis : « Chez l'homme,
dit M. Tournier la némésis peut être définie le sentiment de la
désapprobation à tous les degrés, depuis l'indignation excitée
par le crime jusqu'au murmure de défaveur par lequel nous
blâmons intérieurement les fautes légères. On s'y expose également
en contrevenant aux règles du devoir ou à celles de la
bienséance, en manquant aux égards réclamés par l'âge, le rang,
le malheur, l'hospitalité, les titres de père et de mère, comme en
s'écartant, par des paroles présomptueuses, de la condescendance
due à l'amour-propre de ceux dont on est écouté. Tout excès,
toute disproportion, toute irrégularité lui donne l'éveil. » Chez
la divinité, la némésis peut être également excitée par les infractions
humaines à la loi morale, mais elle a souvent une autre cause.
Le spectacle d'une prospérité et d'un bonheur sans bornes suffit à
la faire naître. Elle devient alors une jalousie, qui, dans l'âme des
dieux a les mêmes caractères que cette passion dans l'âme humaine.
Tout homme puissant et fortuné est, aux yeux des dieux,
non pas seulement un sacrilège qui empiète sur leur domaine :
c'est un rival dont l'élévation semble menacer leur supériorité.
Ce rival qui les offusque, ils travaillent à le perdre; un jour ou
l'autre, ils confondront son orgueil et renverseront, d'un coup
violent, l'édifice de sa fortune. »
(75)
Orménos, héros éponyme de la ville d'Orménion en Thessalie.
Itonos, Crannôn et la montagne de l'Othrys sont aussi en
Thessalie. Le Mimas est une montagne de la côte ionienne d'Asie-Mineure.
ÉPIGRAMMES
(76)
Atarnes est située sur la côte éolienne d'Asie Mineure -
Mitylène est une ville de Lesbos - Pittacos est un des Sept Sages.
(77)
Le Zéphyrion : promontoire de la côte d'Égypte, à l'est
d'Alexandrie. On y voyait un temple d'Aphrodite et d'Arsinoé
Philadelphe, confondues non seulement dans la même adoration,
mais dans une seule personne.
(78)
C'est le poète Créôphylos, auteur de la Prise d'Oichalia.
Eurytos est le roi de cette ville légendaire.
(84)
Aratos de Soles : poète alexandrin, auteur des Phénomènes,
Ronsard commence ainsi l'ode XVIII du Livre II, A son laquais.
J'ai l'esprit tout ennuyé
D'avoir trop estudié
Les Phénomènes d'Arate.
(85)
Sans doute les longs poèmes sans poésie des successeurs
d'Homère.
(86)
Le poète joue sur le mot Achéloos, nom d'un fleuve, qui
signifie parfois, et notamment ici, l'eau, par opposition au vin avec
quoi on faisait la libation. D'autre part le personnage désigné
sous ce nom est insensible à la beauté de Dioclès.
(98)
Ainos, en Thrace, produisait un vin excellent.
(99)
Il s'agit du centaure Eurytion, qui s'enivra aux noces
d'Hippodamie, porta la main sur la jeune fille et fut tué par les
Lapithes.
(100)
Ortygie : ancien nom de Délos. Le Cynthe est une montagne
de cette île.
(101)
Mômos : dieu de la raillerie. Cronos : surnom du philosophe
mégarique Diodôros, auteur d'un argument célèbre, connu
sous le nom du triomphateur et dirigé contre la philosophie
d'Aristote.
(102)
C'est Simonide de Céos et l'inscription est celle de son
tombeau de Syracuse, détruit par un général d'Agrigente.
(112 bis)
Entendez : pas du tout. Les Selles sont les prêtres du
Zeus de Dodone, dans la lointaine Epire.
HÉCALÉ
(113)
C'est l'histoire d'Érichtonios, racontée par une corneille.
(114)
Cécrops. Il s'agit de la querelle d'Athèna et de Poseidon,
se disputant l'Attique.
ÉLÉGIES
LA CHEVELURE DE BÉRÉNICE.
(115)
C'est la couronne d'Ariane. Nous connaissions déjà le
sujet de cette élégie par le poème de Catulle. Le papyrus Vitelli
nous a rendu deux fragments de l'original.
IAMBES
LA COUPE DE BATHYCLES.
(116)
Pour Hipponax voir notre notice sur Hérondas. Boupalos :
sculpteur, raillé par Hipponax.
(117)
Expression qui signifie ne pas avoir le profit de ce que
l'on dépense. Il y avait une telle presse aux sacrifices de Delphes
que celui qui sacrifiait ne recevait même pas ce qui devait lui
revenir de la victime.
(118)
Près de Milet. Il y avait dans cette ville un temple et un
oracle d'Apollon.
(119)
Euphorbos le Phrygien est d'abord un personnage de
l'Iliade. Mais Pythagore ayant prétendu que ce héros revivait en
lui, c'est de Pythagore qu'il s'agit ici.
LE DÉBAT DU LAURIER ET DE L'OLIVIER.
(120)
La déesse Éos avait aimé Tithônos et avait obtenu de
Zeus qu'il fût immortel, sans songer à lui faire rendre la jeunesse.
Le malheureux était tombé dans une extraordinaire décrépitude.
(121)
La querelle pour la possession de l'Attique.
POÈMES LYRIQUES
(122)
Enna, en Sicile, ville aimée de Déméter.
Lemnos, île d'Héphaistos.
(123)
Épouse d'Héphaistos. Selon la tradition la plus répandue
l'épouse d'Héphaistos était Aphrodite.